L’électrocardiogramme permet de mesurer l’activité électrique. Cette activité est présente sous forme de graphique et correspond aux différentes phases de son fonctionnement. Un ECG est effectué systématiquement devant toute douleur thoracique, cet examen permet d’éliminer ou d’affirmer des pathologies graves comme moins graves : embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, angor, hyperkaliémie, … Cet examen s’effectue au repos chez un patient strictement allongé. Les électrodes périphériques rouge, noir, vert, jaune, se positionnent comme suit : Plusieurs moyens mnémotechniques : Rien Ne Va Jamais ; le soleil dans la prairie, le rouge et le noir (livre de Stendhal) / la Ferrari sur le bitume. Les électrodes précordiales : V1 à V6, se positionnent comme suit : Ce qui nous donne ceci : |
LES DIFFÉRENTES PLANS Un électrocardiogramme est effectué systématiquement face à une douleur thoracique. On effectue dans un premier temps, un ECG 12 dérivations (4 périphériques et 6 dérivations précordiales). Lors de la réalisation de cet enregistrement du cœur, nous allons faire une acquisition de la face latérale du cœur. Au regard des dix électrodes posées, l’appareil va également faire des mesures au niveau de certains axes (en les croisant) : Face à une douleur thoracique d’origine coronaire (survenant à l’effort, à type d’oppression, irradiante dans le bras ou la mâchoire) sans modification de l’ECG, un tracé 18 dérivations sera effectué. Ce tracé permettra de voir la partie inférieure du cœur. |
LES ONDES Avant de lancer l’acquisition de l’enregistrement du cœur, vous demandez au patient de fermer les yeux, de garder les bras le long du corps, de ne pas parler et de ne pas bouger. Vous obtiendrez un graphique : Sur ce graphique vous pouvez remarquer la présence d’un tracé qui se répète, il s’agit des différentes phases de contraction / relâchement du cœur, ci-dessous l’explication : |
INTERPRÉTATION Au regard du tracé obtenu, vous allez devoir porter votre attention sur la fréquence cardiaque (elle doit être comprise entre 60 et 100). Elle peut être calculée manuellement en identifiant deux ondes P. Il suffira de calculer le nombre de grand carreau entre les deux ondes. Vous devrez diviser 300 par le nombre de grand carreau trouvé et vous obtiendrez une fréquence cardiaque approximative. Vous allez contrôler le fait que le tracé soit sinusal (onde P suivi à chaque fois par un QRS) et régulier. Pour vérifier la régularité d’un ECG, utiliser un bloc note, identifier une onde P puis une seconde en l’identifiant sur votre feuille. Il vous suffira de déplacer votre feuille sur le reste du tracé pour vérifier que vos deux traits correspondent. Quelques règles de bases : 1) L’onde P est positive en DI-DII et de type sinusal. 2) Une seule onde P identique précède chaque QRS. 3) L’intervalle PR ou PQ est isoélectrique. 4) La fréquence sinusale est comprise entre 60-100 BPM. 5) Le QRS est positif en DI, DII, aVF. 6) Les QRS sont tous fins. 7) Le segment ST est isoélectrique au segment PQ. 8) L’onde T est positive et asymétrique. 9) L’onde T a une amplitude proportionnelle au QRS. |
QUELQUES PATHOLOGIES Tachycardie : Spoiler : Bradycardie : Spoiler : Infarctus du myocarde (sous-décalage du segment ST / sus-décalage du segment ST) : Spoiler : Hyperkaliémie (le potassium joue un rôle dans les contractions du cœur) : Spoiler : Hypokaliémie (le potassium joue un rôle dans les contractions du cœur) : Spoiler : |